23 mai - Schuyler - Grand Island - "Et j'entend siffler le train" along the Platte River

J'ai passé une bonne nuit dans le camping de Schuyler. Je n'ai vu la ville que de nuit car je suis arrivé tard hier soir. 

Je me suis levé à 6h20 (il y a du laisser-aller chez Jo in America). J'ai perdu beaucoup de temps à rechercher un adaptateur de prise électrique oublié dans le rest room d'Aubudon. Merci de votre aide Lora from Audubon City !

Les 2 dernières journées ont été particulièrement difficiles à cause du vent de face. Hier, j'ai du rouler feux allumés et avec un gilet de sécurité pour assurer ma sécurité. Faute de bas coté, j'ai du rouler sur la voie des véhicules. Heureusement les camionneurs sont sympas. Il s'écartent très largement lorsqu'ils me doublent, quitte à rouler sur la voie de gauche en présence de lignes jaunes. Lorsque je suis doublé, j'ai quelques secondes de bonheur grâce à l'aspiration provoqué par le camion. A l'inverse lorque je croise un truck, c'est l'enfer, je reçois comme un coup de fusil.

Ce matin, le vent vient du Nord Est. Ma route est au Sud Ouest ; enfin je vais bénéficier d'un vent arrière. Je traverse d'abord un vaste complexe industriel dans la région de Colombus (chimie, industrie métallurgique).

 A proximité, des usines des camps de mobilehomes sont implantés pour les ouvriers.

La ville de Colombus est riche. A la sortie sont implantés de nombreux musées dont un mémorial sur les différentes guerres.

 

 

J'ai pris à Colombus un bon déjeuner américain.

Mes voisins de table, un couple de retraités, m'ont donné 8 dollars pour l'association. De même dans un magasin à Colombus, Ann, une dame fort symphatique, m'a remis 8 dollars pour l'association. Thank you to the couple and thank you Ann for your donation. Le soleil est de retour.

 

Après Colombus, je suis la river Platte jusque Grand Island.

 

Aux cultures de mais, se substituent peu à peu des paturages que les bovins ne broutent pas. Ils ne servent qu'à faire du fourrage. Les pauvres bêtes sont enfermées à l'année dans des enclos et vivent dans leurs excréments.

Je ne traverse que des villages où les maisons d'habitations sont remplacées par des silos à grain géants.

 

La ligne de chemin de fer longe la route. Voir passer un train est un moment fascinant. Imaginez un convoi de 4 km tracté par deux locomotives à l'avant et une locomotive à l'arrière avec des wagons chargés de grain, de charbon, de bois, de machines agricoles... C'est grandiose de voir passer ces train de l'Union Pacfic.

 

 

 

Mettez vos haut-parleurs à fond, fermez les yeux et vous allez vous croire avec moi au Nebraska!

Au fait, pourquoi les trains américains sifflent-ils aussi souvent ? Le premier qui m'envoie la réponse gagne le droit d'incrémenter la borne de 10 km.

Dans le Nébraska, les routes sont tracées au cordeau et suivent les 4 points cardinaux à l'exception de celles qui suivent les fleuves et rivières comme la route 30 que je suis aujourd'hui. Elle est très belle, et les shoulders (bas cotés) sont suffisamment larges pour rouler en toute sécurité à vélo.

J'ai rencontré deux cyclorandonneurs américains, Hal et Bilbo. Il sont partis de Washington dans l'Oregon à destination de Porland dans le Kentucky. Ils font le chemin inverse de Levis et Clark il y a deux siècles.

 

Ils font environ 50 km par jour. Ils soutiennent comme moi une cause : "Pledge a Penny to End Polio Now"

Distance parcourue :   148,08 km - Temps : 7h32 - Elévation : 160 m. 

Total parcours depuis NewYork = 2593,85 Km.

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 Nebraska 

Comments

[jean yves]

Bien je vois que tu as pu éviter la tornade, pour toi il ne restait plus que le vent de face. Je pense que t'as parcouru un peu plus que la moitié du périple et le principal est que tu n'ais pas connu d'incident. Ici ça caille toujours autant avec sans le même vent de nord que toi.

Courage et bisous de tout le monde.



Jean Yves

[CLB]

Merci au collège Paul Gauguin, en particulier à madame Bulot et madame Seignard pour leur attention et leur soutien, pour le partage de cette aventure reliée à la cause de l'association de Wolfram à l'occasion des 30 ans du collège.

Merci encore,

Typhaine et Jo